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 Alexandre Wilkerson ~ Mieux vaut parfois ne pas connaître les pensées des gens.

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Alexandre Wilkerson

Alexandre Wilkerson


Messages : 3
Date d'inscription : 05/10/2014

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MessageSujet: Alexandre Wilkerson ~ Mieux vaut parfois ne pas connaître les pensées des gens.   Alexandre Wilkerson ~ Mieux vaut parfois ne pas connaître les pensées des gens. Icon_minitimeSam 11 Oct - 0:34



 
ALEXANDRE WILKERSON

 
Informations

 

Nom : Wilkerson

   Prénom(s) : Alexandre

   Âge : 17 ans

   Sexe : M

   Nationalité : Français, Niçois

   Famille : Hal Wilkerson - Père [X]
Mme Wilkerson - Mère [X]
Justin Wilkerson - Frère

   Pouvoir(s) :(Au choix, 1 ou 2 maximum) La télékinésie, lire dans les pensées

   Rang : (Première Année, deuxième, professeur, scientifique etc...) Terminal Année  
Alexandre Wilkerson ~ Mieux vaut parfois ne pas connaître les pensées des gens. Sans_t29


Célébrité Incarnée: Thomas Mann

 
Psychology

Alexandre est quelqu’un de rieur et de très ouvert. Même s’il est assez discret et timide, il aime parfois se faire remarquer et discuter avec n’importe qui. Parfois, il est d’ailleurs un peu trop sociable et gentil, et se fait avoir par les personnes qui l’entourent. Trahison, pris pour un bouche trou, durant son enfance, il a beaucoup souffert de ce genre de chose. Il est parfois trop naïf, et ne voit pas que ses soi-disant amis sont hypocrites avec lui. Beaucoup trop gentil avec les gens à qui il tient, il ne sait pas être rancunier. Il pardonnera toujours, et les gens ont en souvent beaucoup trop profiter. Lorsqu’Alexandre tient à une personne, n’en doutez pas, il décrocherait la lune pour elle. Enfin, je ne dis que du bien du jeune homme mais il a aussi quelques défauts. Lorsque quelque chose va mal, au lieu de s’en prendre à la personne étant responsable, il s’en prendra à lui-même. En se lamentant par exemple, où en laissant quelques marques rouges sur son corps, si vous voyez ce que je veux dire, à des endroits qui ne sont pas visibles. Son frère, Justin, avec qui il est très proche, est d’ailleurs la seule personne à être au courant. Enfin, leur mère l’avait découvert aussi mais bon, elle n’est plus là maintenant. Pour conclure, Alexandre est quelqu’un de très souriant, qui va vers les gens, mais à l’intérieur de lui il est très renfermé et mal.


 
Power(s)

 Pour Alexandre, ses pouvoirs ne sont pas très physiques. Il lui suffit de se dire dans sa petite tête « Stylo lève-toi » et de plisser les yeux vers l’objet en question, et hop le stylo se lèvera. Pas besoin de lever le doigt, c’est seulement le regard. Quant à son deuxième, il peut être génial mais parfois très chiant. Lire dans les pensées est en effet un pouvoir étrange. Vous savez tous ce que ça veut dire, alors vous comprendrez ce que je veux dire. Parfois, il vaut mieux ne pas savoir à quoi pense la personne qu’on a en face de nous !

 
Appearance (Facultatif)

  Alexandre est plutôt grand et mince. Il n’est pas formé comme les gros caïds, en gros il n’est pas trop costaud, mais c’est ce qui fait son charme. Simple, très souvent habillé classe, il a son style à lui. Ses cheveux bruns souvent en style décoiffé, il est plutôt sportif. Il prend énormément soin de son visage, enfin il prenait, à l’aide de toutes ses crèmes rafraichissantes etc… Il avait donc un visage doux. Mais maintenant qu’il se trouve dans cette « maison », que j’appellerais plus « asile », il n’y a malheureusement plus aucune crème pour lui. C’est donc idiot mais il a maintenant quelques petits boutons par ci par là.

 
Storyline

  Tout n’était que fumée et cendres. L’odeur du brûler flottait dans les airs, tandis que des petites flammes dansaient autour de ce qui semblait être la ruine d’une maison. Deux silhouettes marchaient, tête basse, l’une écartant les flammes sur leur passage rien qu’avec son regard. L’autre tenait une enveloppe blanche dans ses mains, et des larmes perlaient le coin de ses joues. Ils continuaient d’avancer à travers les décombres, silencieux, jusqu’à sortir enfin de la ruine. Dehors, tout était sinistre, calme. Seul le bruit des flammes crépitantes retentissaient à travers cette ruelle ornée de maisons silencieuses et éteintes. Tout semblait triste, mort, lorsque la sirène d’ambulance se firent entendre au loin. Elles approchaient du feu. Lorsque les deux silhouettes comprirent qu’il fallait filer au plus vite, ils échangèrent un regard. Le plus vieux des deux garçons tendit la main vers le plus jeune.
« Tu es sur ? »
Le plus jeune l’observa, d’autres larmes coulantes de ses yeux.
« Vas-y. On doit partir. »
Il prit finalement la main du plus vieux, qui poussa un hurlement de douleur. Sa main s’enflammait, tandis que son camarade observait la scène, observait le mal duquel le jeune homme souffrait, par sa faute.
L’instant d’après, ils avaient totalement disparus de cette sinistre ruelle, où les policiers et les ambulances débarquaient enfin.

Les deux garçons se retrouvèrent assis au bord d’une rivière, dans la forêt. Le plus vieux mis immédiatement sa main dans l’eau, poussant encore des cris.
« Je déteste ton pouvoir, je le déteste. » Murmura-t-il en soupirant.
« Moi aussi je le déteste, Alexandre… »
Alexandre sortit enfin sa main de l’étang et l’observa. Elle était entièrement rouge, il la remit dans l’eau la seconde suivante.
« Qu’est-ce que ça fait mal, putain ! »
« Je sais… »
Le blessé tourna la tête.
« Non tu ne peux pas le savoir. Tu ne t’es jamais brûlé quoi que ce soit puisque tu es fait de feu ! »
L’autre baissa la tête, et lâcha de nouvelles larmes sur l’herbe humide.
« Pardon, je n’aurais pas dû dire ça. Excuses-moi, c’était idiot. T’es mon frère, je devrais te soutenir au lieu de dire ce genre de chose. »
« De toute façon tu as raison. »
Se tenu un silence durant de longues minutes. Puis, le frère d’Alexandre regarda l’enveloppe qu’il tenait depuis tout à l’heure.
« On l’ouvre ? »
Le jeune homme soupira.
« Maman nous a dit de l’ouvrir maintenant, alors vas-y. »
À l’évocation de la mort de sa mère, l’adolescent ferma les yeux, pour tenter de revoir le doux visage de celle qui lui avait donné la vie. Mais tout ce qu’il voyait, ce n’était que son visage carbonisé par les flammes, et sa main noire, tremblante, lui donner cette enveloppe. Elle n’aurait jamais dû le mettre au monde, sa vie n’était qu’un échec.
« Justin, elle n’est pas morte en vain. » Murmura Alexandre, entendant dans sa tête les pensées de son frère. « Elle est morte pour nous, alors nous ne devons pas baisser les bras. Ta vie ici est importante, elle a un rôle. Comme toutes les autres. »
Justin haussa les épaules et ouvrit l’enveloppe. Il y trouva de nombreuses feuilles écrites recto-verso. Une longue lettre ! Le garçon commença à la lire.

Mardi 14 Juillet 1990 - 17 heures, à Paris.

« Elle l’a écrite la semaine dernière, lors de son voyage à Paris ! » S’écria Alexandre. « C’est récent ! »

Mes enfants, mes âmes, mes petits cœurs à qui j’ai eu raison de donner la vie.
Si je vous écris cette lettre, aujourd’hui 14 Juillet, jour de la fête nationale, c’est parce que je sais que ma mort est proche. Je ne suis pas voyante, mais je le sens. Vous comprendrez pourquoi à la fin de cette lettre. Votre enfance est loin. Je ne pense pas que vous vous en souveniez. C’est pourquoi je me dois de vous la racontée. Vous devez vous en souvenir, savoir comment se sont déroulées les choses. Je tenterais d’être bref, espérant que ces souvenirs vous reviendront.
Pour commencer, je vais vous parler de votre père. Vous ne le connaissez pas, et j’ai menti à son propos. Je vous dois la vérité : il n’est pas mort dans une arrestation, mais dans un asile pour les gens comme lui, et comme vous. Donc… Mars 1972…


Le printemps pointait le bout de son nez. Les feuilles commençaient à enjoliver la terre. Les oiseaux se mettaient peu à peu à chanter, et la chaleur s’intensifiait de plus en plus.
Dans une jolie maison du sud de la France, plus précisément dans un petit village bordant la ville de Nice, tout n’était que joie et bonne humeur. Une femme et son mari menait leur petite vie. L’homme, un grand inspecteur de police, et son épouse, une infirmière du grand hôpital de Nice. Ils gagnaient tout deux très bien leur vie. Ils étaient heureux. Comme une famille normale.
Enfin, à une exception près. Cet homme qui était soi-disant semblable aux autres, ne l’était pas. Et sa femme le savait parfaitement. Toute sa vie, il l’avait caché. Même ses parents, aujourd’hui décédés, n’étaient pas au courant. Mais, il avait trouvé sa moitié, la seule personne au monde connaissant son secret : sa femme. En effet, l’homme pouvait voler. Pas voler avec de magnifiques ailes, non, non. Mais il pouvait flotter dans les airs, sans aucun mouvement, rien que par la pensée. Qui sait comment la vie lui avait offert ce pouvoir ? Mais il l’avait, et faisait avec. Malheureusement, pour ne pas que les gens l’apprennent, le voit voler, il ne l’utilisait jamais en dehors de leur maison. Que penseriez-vous si vous aperceviez un homme flotter dans les airs, là, comme ça, dans la rue ?



Votre père est un homme mûr, gentil, drôle et aimable. Je l’aimais plus que ma propre vie, et c’était réciproque. Nous étions mariés depuis plus de 10 ans, notre union tenait. Peu après que le printemps de 1972 commença, j’appris que j’étais enceinte de toi, Alexandre. Votre père m’a soutenu durant ma grossesse, durant 9 longs mois, et finalement, je t’ai mis au monde, le jour de Noël. Toi, mon premier fils, pouvant lire dans les pensées des gens, pouvant soulever toutes sortes de choses rien qu’avec un regard… Des pouvoirs exceptionnels. Même si je ne le savais pas encore… 24 Décembre 1975… Tu allais avoir 3 ans.


La veille de Noël approchait. Dans la bonne humeur et la joie, un petit garçon jouait avec ses doudous dans le salon, sous le regard attentif de sa mère. Son père était debout, bien droit, sur le balcon, et observait le ciel.
Soudain, son téléphone sonna. L’homme se dépêcha de répondre. Lorsqu’il raccrocha, il expliqua à sa femme que le suspect de l’enquête qu’il menait en ce moment venait d’être retrouvé, et qu’il devait se rendre sur les lieux pour l’arrêter. La pauvre femme soupira, mais l’embrassa. Elle était fière de lui, même si elle était triste qu’il parte la veille de Noël. Le père serra son fils dans ses bras et partit.


Il n’aurait jamais dû partir pour cette mission. Jamais.

25 Décembre. Le « père Noël » était passé déposer les cadeaux pour la petite famille. Mais il manquait quelqu’un, et une pile de petits coffrets n’étaient pas ouverts. Ceux du père. Où était-il ? La pauvre femme n’avait plus de nouvelles de lui. Et lorsqu’elle appelait le service de police de l’homme, personne ne répondait. Alors la journée passa lentement, la pauvre dame faisant les cents pas, attendant, se rongeant les ongles jusqu’au sang. Lorsqu’à 19 heures, heure pile à laquelle le jeune enfant était né – à croire que c’était un signe -, quelqu’un toqua. C’était un agent travaillant avec son mari. Elle le fit entrer, et sans prévenir, il lui demanda si elle savait que son mari avait un pouvoir exceptionnel, celui de flotter dans les airs. Médusé, elle répondit que non, ne voulant prendre aucun risque.

Je me souviens parfaitement des mots de l’agent. « Eh bien maintenant, vous le savez. Alors que notre suspect avait grimpé sur le toit d’un immeuble, pointant un flingue sur une femme pour l’obliger à se jeter dans le vide et que toutes nos troupes étaient en bas, comme ça, votre mari s’est envolé pour l’empêcher de tuer l’innocente. » Il avait fait un acte courageux, même si maintenant tout le monde connaissait son secret. Mais ce n’était pas tout. Cette phrase m’empêcha de respirer quelques secondes et me brisa le cœur, mes enfants. « Il a donc été envoyé dans une sorte de maison secrète, au fin fond d’une montagne, mais je n’en sais pas plus. Ceci est classé secret d’état. »
Puis il est parti, et j’ai cru que ma vie entière s’écroulait. Qu’allais-je faire ?
Finalement, je m’en suis sorti. Ça a été très dur. Après que votre père est parti, j’ai appris que j’étais enceinte de toi, Justin. Alors j’ai arrêté de travailler, mais j’ai eu beaucoup de mal à payer la nourriture et toutes les taxes… Mais j’ai réussi. Vos pouvoirs ne se développaient pas encore à votre âge, je pouvais donc prendre Justin dans mes bras sans me brûler. Jusqu’à quelques mois après que tu es eu tes 10 ans, Alex. Jour où tout a basculé. Printemps 1982…




Le givre fondait peu à peu. À la place, de nombreuses petites flaques d’eau ornaient les rues. Le temps se réchauffait, et les arbres reprenaient leur beauté. Dans la même maison des Wilkerson depuis maintenant plus de 100 ans, un enfant était assis sur le canapé du salon, tandis qu’un autre, plus jeune que lui, dessinait. Leur mère débarqua, et elle observa ses enfants s’amuser. Elle sourit. Elle avait dû affronter tant de malheurs, de sacrifices pour assurer la survie paisible de ses deux fils. La maison dans laquelle ils étaient avait elle aussi survécu. Depuis 20 ans, la mère de l’époux défunt de la jeune dame leur avait laissé cette merveilleuse maison dans l’héritage. Elle était là depuis des générations et des générations, elle n’avait pu se résigner à la revendre.
Tout semblait si calme. Cela faisait maintenant plus de 7 ans que son mari n’était plus là. La pauvre femme se remettait peu à peu, même si quelque chose lui hantait toujours : était-il mort ? Ou alors, que faisait-il ? Elle ne s’était certes ni remariée, ni remise en couple, mais elle avait donnée à ses enfants l’amour le plus fort qu’elle avait au fond de son cœur.
Alors, la dame se leva. Elle partit dans la cuisine pour se préparer un thé, histoire de se détendre un peu. Pendant qu’elle attendait impatiemment que celui-ci chauffe, elle entendit comme du verre qui se brise. Cela venait du salon. Prise de panique, elle y courut au plus vite.
« Alex, Justin ! »
Elle stoppa net en entrant dans la pièce. Totalement déconcertée et perplexe, les yeux grands ouverts et la bouche bée, elle observa la scène qui se déroulait sous ses yeux. Des objets de toutes sortes flottaient au-dessus de son fils le plus vieux, Alexandre, qui les regardait tourner autour de lui avec un fou rire. Un vase s’était brisé, plus loin. Justin lui, tapait des mains en souriant.
« Mais qu’est-ce que… Qu’est-ce que c’est que ça ?! »


C’est là que j’ai su que toi aussi, Alex, tu avais des pouvoirs. Quelques jours après, tu as lu dans mes pensées. Et ce fut pareil pour toi, Justin. Quelques mois après que tu es eu 10 ans, tes pouvoirs sont apparus. Tu te téléportais, tu étais brûlant au touché… Plus jamais je n’ai pu te prendre dans mes bras. Vous aviez des pouvoirs, mais vos vies étaient semées d’embuches et de malheurs. Alexandre… Je sais que cette période t’a marquée. Je sais que tu t’en souviens… Rappelles toi… En Juillet 1987… Tu avais 15 ans.


[b]
Il faisait chaud. Le soleil tapait en plein sur les épaules d’un jeune garçon qui sautillait sur la plage. Son frère, un peu plus vieux que lui, courut immédiatement se jeter dans l’eau. Il se retourna et hurla.
« Jessica, viens. Elle est bonne ! »
Une jeune fille se mit rapidement en maillot de bain, et s’approcha de la rive. Elle grimaça.
« Tu parles, c’est gelé !
« Chochotte ! »
Le jeune garçon l’éclaboussa de plein fouet.
« Hé, Alexandre ! Ce n’est pas un comportement adapté pour sa petite amie ! »
Une femme était assise sur une serviette, observant les adolescents. Elle riait. Le petit frère d’Alexandre fit un plongeon dans l’eau et se jeta sur le dos de son frère.
« Justin, t’es trop grand maintenant ! »
« Allez s’teu plait ! »
« Bon, d’accord. »
Alexandre se jeta dans l’eau et nagea comme un dauphin avec son jeune frère sur le dos.
« Vous êtes mignons ! » Murmura Jessica.
Finalement, les deux frères se quittèrent et Justin partit jouer aux raquettes avec leur mère. Jessica et Alexandre se prirent la main et grimpèrent sur la digue. Ils s’assirent tout au bout, face à la mer, observant le soleil se coucher.
« J’ai vu des tas de films où il se passe ce genre de scène, avec un coucher de soleil… Mais je n’aurais jamais cru que ça m’arriverait à moi ! » Lança l’adolescent. « Et en plus la fille qui est avec moi est encore plus belle que dans les films. »
La fille en question sourit, observa son copain dans les yeux.
« Je n’ai absolument aucune idée de l’amour que vivent les adultes, mais je sais que moi, en tant qu’adolescente, je t’aime. »
« Tu sais, on est ensemble depuis maintenant 2 ans… Y a des adultes qui ne tiennent pas aussi longtemps que nous ! »
La jeune fille posa sa tête sur l’épaule de son bien aimé, et ferma les yeux pour apprécier ce moment. Quand elle les rouvrit, elle se releva.
« Bon allez, je commence à avoir froid. Ça te dit qu’on rentre ? »
« Je t’aurais bien prêté une veste comme un bon gentleman, mais je suis en maillot de bain et j’ai moi-même froid, alors… »
Sa copine lui donna une tapette sur la tête. Puis, elle recula pour retourner sur la plage. Mais, son pied se prit dans l’une des nombreuses crevasses des rochers. Elle bascula rapidement, son bien aimé n’ayant pas le temps de la rattrapée. Elle tomba, sa tête heurta un des gros cailloux, et du sang entoura son crâne. Les yeux fermés, elle ne réagissait plus. Plus rien, mais elle n'était pas encore morte.



« Je me souviens... Jessica... Dans sa tête, tout était mort... Mais en elle-même, elle vivait encore. Je me rappelle... Elle est restée dans le comas pendant 6 mois. 6 mois que j'ai passé près d'elle, attendant un signe, un mouvement. »
Justin tapota l'épaule de son frère. Évoquer tout ces nouveaux souvenirs faisait si mal au jeune homme. Il revoyait le doux visage de la fille qu'il avait aimée, de la fille avec qui il avait passée 2 longues années, et dont sa mère approuvait totalement le couple.
« Je me souviens également de ce jour... Celui où elle s'est réveillée de son comas. J'étais là, je l'ai vu bougée... Mais c'était un jour si horrible. »


))))
L’hôpital. Un lieu si horrible, que personne ne voudrait y rester. Mis a part si à la maison, tout n'est que chaos... Sinon, qui aimerait vivre dans ce genre d'endroit ? L'odeur des malades, le fond sonore de gens criants... Comment être heureux dans un hôpital ? Et pourtant, un jeune adolescent l'a fait. Durant 6 mois, il est resté, chaque jour, près de la fille dont il aimait profondément. Il a raté ses cours, pour elle, des moments qui auraient pu être magiques pour la surveiller. Dans l'espoir qu'elle se réveille...
Il était assis sur la chaise ornant le lit de la jeune fille. Il l'observait. On aurait dit qu'elle dormait. Oui, c'était ça. Il était loin, dans un profond sommeil, rêvant surement de choses que jamais on ne pourrait imaginer. Était-elle entre la porte de la vie, et celle de la mort ? L'adolescent était si jeune, si immature... Et pourtant, son amour pour sa petite amie était bel et bien mature. Que ferait-il si elle ne revenait jamais ? Cela durerait-il 2 ans ? 10 ans ?
Une infirmière entra dans la petite pièce. Elle évita le regard de l'amoureux, pour ne pas affronter les énormes cernes sur son visage.
« Toujours rien... » Murmura t-elle en observant le poux de la jeune fille. De quoi déprimer encore plus le garçon. La femme repartit, laissant ce dernier à nouveau seul. 
Des heures et des heures passèrent encore, et il restait là à la regarder. Il ne voyait pas le temps passer, tant il espérait qu'elle ouvre les yeux, le regarde, et lui dise qu'elle était à nouveau là.
Finalement, l'impensable se produisit. Comme ça, d'un seul coup, sa main remua. Ses jambes bougèrent, sa tête se leva, et ses yeux s'ouvrirent lentement. La jeune fille se réveillait. Elle observait attentivement ce qui l'entourait. En la voyant, de nombreux infirmiers entrèrent en courant et en criant « c'est incroyable ! ». Le jeune garçon, lui, était aux anges. Il avait espérer un miracle, et ce miracle lui était offert. Il se fraya un passage jusqu'à sa bien aimée, et lui prit la main. Il la regarda, en souriant.
« Tu es réveillée ! »
L'adolescente fronça les sourcils. Sa voix était brisée, mais elle n'avait pas changée.
« Qui... Qui es-tu? »
L'autre resta totalement déconcerté. Il se leva, recula, et sortit de la pièce, tandis que les infirmiers expliquèrent à la jeune fille ce qui lui était arrivée.
)



Ta copine était amnésique. Elle ne se souvenait plus de ses parents, de ses amis, et ni-même de toi. Je me souviens avoir dû te consoler durant des semaines et des semaines. Toi, qui avait attendu à son chevet... Et elle t'avait oubliée. Tu n'es jamais allé lui parler de toi, et personne d'autre ne la fait...
Vos pouvoirs, vous les contrôliez plutôt bien. On en avait discuté, et nous avions décrétés et vous l'aviez compris, que jamais vous ne deviez vous en servir en public. Jamais. Jusque là, on avait pas eu de problèmes à cause de ça.
Quant à toi, Justin... Ta vie non plus n'a pas été facile. Sauf que toi, c'est ton pouvoir qui t'a gâché la vie. Rappelles-toi,ce jour où je suis venue te chercher à ton collège... Les gens se moquaient de toi à cause des voix dans ta tête. Novembre 1988... Tu avais 13 ans.



)))
Marchant dans les couloirs du collège, un jeune garçon baissait la tête. Autour de lui, les autres adolescents riaient. Des voix s'élevaient.
« Ah c'est lui ! »
« Le dingue ! »
Le jeune garçon ferma les yeux pour tenter de faire taire toutes ces fichues voix dans sa tête. Pourquoi lui parlaient-elles ? Que lui voulaient-elles ?! Les rires des autres, les moqueries... Tout ça, il n'en pouvait plus. Sa mère n'était pas au courant, son frère non plus... En faite, personne ne l'était. Et personne ne le comprenait. Tout ce qu'il voulait, c'était déferlé son avalanche de flammes sur ces murs, sur ces gens, sur cet endroit... Se téléporter loin d'ici, et oublier tous ces idiots. Malheureusement, il avait juré à sa mère de ne jamais utiliser ses pouvoirs en public.
Il rentra en cours de Maths, et s'assit à la même place, au fond. Les autres entrèrent, s'assirent, et lui adressèrent encore et toujours des regards néfastes et moqueurs. La professeur entra et commença son cours, comme d'habitude. Lorsqu'elle hurla sur un élève trop bavard.
« Tu changes de place ! Vas derrière, à côté de Justin. »
Des hurlements éclatèrent.
« Non madame ! Mettez-moi par terre, dehors... Mais pas à côté de lui ! »
S'en suivirent des rires.
« Il se parle tout seul le mec... »
« Tête qu'il a... ! »
« Je suis sure que chez lui il a une fourmilière avec qui il parle ! »
« Je plains ses pauvres parents ! »
Il ferma les yeux, pour ne pas leur répondre. Il tenta de les ignorer.
« Pff, regardez le ! »
La professeur ne disait rien. S'en était trop.
« Putain mais fermez vos gueules !!! »
Tout le monde s'arrêta net de parler. Il avait hurlé tout haut, sans envoyé de flammes dans tout les sens. Ouf.
« Tiens, le psychopathe se rebelle ! »
« C'est ton père qui t'as appris à parler comme ça... où tes voix dans ta tête ? »
Son père...
« Ne parlez plus jamais de mon père ! »
A cet instant, toute la classe sut que son point faible était de parler de son père.
« Pourquoi, il est méchant avec toi ? »
« Il est parti le pauvre petit chou ? »
« Il t'a abandonné, c'est ça? »
Une jeune fille au premier rang se leva.
« Arrêtez de l'embêter ! Il ne vous a rien fait ! »
Elle se retourna vers la professeur. 
« MADAME ! Pourquoi vous ne dites rien ? Vous les laissez faire ? »
Mais Justin n'écoutait plus. Il avait fermé les yeux, tentant de se contrôler. Tout son corps bouillonnait. La jeune fille du premier rang s'approcha de lui. Personne ne l'avait jamais touché, parce qu'il était d'après tous ces idiots « possédé », mais elle, elle posa sa main sur son épaule. Elle poussa un cri et recula, la main rouge. Elle s'était brûlée.
« Vous voyez, ce mec est possédé je vous dis ! »
Il ne pouvait plus supporter tout ça, toute cette souffrance. Il leva les mains vers le tableau, et lança une boule de feu énorme. Le tableau explosa sur les élèves. Certains se levèrent et tentèrent d'ouvrir la porte, mais l'adolescent envoya une boule de feu sur le plafond au dessus, qui s'écroula, bloquant la sortie. Il envoya des flammes sur la professeur, qui dans un hurlement, s'écroula, brulée. Certains de ses camarades étouffèrent sous le poids du plafond s'écroulant sur leurs têtes. La seconde suivante, dans cette amas de feu et de peur, le garçon avait disparu. Il s'était téléporté.
)


Lorsque tu es arrivé à la maison, par téléportation... Tu m'as tout avoué. Et on a du quitter la ville. On est parti, abandonnant la maison... A l'autre bout de la France car nous n'avions pas le permis pour en sortir, à Saint-Malo, en Bretagne. La-bas, j'ai pu retrouver une petite maison avec toutes les économies que j'avais faite, et on reprit notre vie, on la recommença. Sauf que,  ce n'était pas fini. Notre lutte face à tout ces gens, face à cette malchance qui plane sur nous allait recommencer. Il y a maintenant un an, jour pour jour... Juin 1990... Vous alliez avoir 14 et 17 ans.


))
Un jeune garçon était assis sur son lit, avec son jeune frère, et tous deux jouaient à la console. Leur mère était en bas, regardant la télé. Tout était tranquille, le temps s'écoulait lentement, lorsque quelqu'un toqua. La dame se leva et ouvrit. Elle découvrit un agent de police qui lui présenta sa plaque et lui demande s'il pouvait entrer. Bien obligée, elle le fit entrer.
« J'aimerais parler à votre fils, Justin. »
Perplexe, la mère appela son fils, qui descendit aussitôt. Il salua le policier, et s'assit en face de lui, face à la table de la cuisine.
« Bon, je vais être bref. J'ai appris des choses sur toi, petit. Il y a quelque temps, vous habitiez à Nice. Ta classe entière a été décimée, il n'y a eu aucun survivant, sauf toi. Et le lendemain, ta petite famille et toi avez disparus pour venir ici, à l'autre bout de la France... »
« Mon fils était, par chance, et je suis reconnaissante à la vie, était malade ce jour là. Il est resté avec moi, à la maison. Si nous sommes partis, je le répète, c'est parce que tout ça à traumatiser Justin. Nous devions laisser tomber cette ville, où tous les camarades de mon fils étaient morts. »
« Hal Wilkerson. »
A ce nom, la petite famille trembla. Il y avait longtemps qu'elle ne l’avait pas entendu. Le flic sortit de son sac un énorme dossier.
« Classé secret d'état. Ce dossier est classé secret d'état. Il n'est rien écrit sur la cause de sa disparition. Comment se fait-il ? C'était votre mari et votre père, à près tout. »
« Il a disparu du jour au lendemain... Personne ne sait ce qu'il s'est passé. » Annonça affirme ment la pauvre femme.
« Bien sur... »
Peu convaincu, l'homme ne dit plus rien et sortit. La mère lui avait cloué le bec, mais elle était certaine qu'il reviendrait d'ici peu.



Toute l'année, les flics nous ont observés, étudiés. Il fallait que l'on soit plus prudent qu'avant. Personne ne devait découvrir votre secret, personne. Pourtant, ils m'ont eu. Ils m'ont éloignés de vous pour pouvoir vous approcher. Ils m'ont forcés à aller à ce séminaire, à Paris, soi disant pour mon travail ! Un piège dans lequel je suis tombée. Et c'est d'ailleurs après que les flics sont venus m'interrogée, dans mon hôtel à Paris, que je vous ai écrite cette lettre. La semaine dernière...



Quelqu'un toqua à la porte de l’hôtel d'une femme assise sur son lit. Elle rangeait ses affaires, lorsqu'elle sursauta et partit ouvrir la porte. Trois flics costauds présentèrent leur badge et entèrent. Ils avaient un gros accent américain.
« Madame, nous sommes du FBI de New York. Nous venons pour une affaire top secrète. Votre mari pouvait flotter dans les airs, vous le saviez, n'est-ce pas ? »
Coincée, elle ne put qu'avouer.
« En effet. Et alors ? Ça date de plus de 10 ans ! »
« Justin et Alexandre Wilkerson sont ses fils... Pourquoi n'auraient-ils pas les mêmes caractéristiques que leur père ? »
La mère ne sut que répondre. Ils savaient, ils allaient continuer de fouiner et les coincés. Ils les emmèneraient eux aussi, laissant une nouvelle fois la pauvre dame seule. Elle se devait de les protéger.
« Vous dites n'importe quoi. Prouvez-le. »
« C'est ce que nous allons faire. Madame, sachez que mes hommes et moi serions prêts à détruire une maison entière où la vie de vos fils pour les empêcher de nuire. Ils sont un danger pour la société planétaires. »
Cette phrase résonna dans l'esprit de la pauvre femme.


Cette phrase résonna dans mon esprit durant des heures, et je sus que je devais vous écrire cette lettre. Et si vous la lisez, c'est qu'en effet, j'avais raison. Ils m'ont tuée pour vous avoir, mais vous vous êtes enfuis... Enfin, je l'espère. Je dois maintenant vous laisser, mon avion décolle pour Saint-Malo très bientôt. Ne les laissez pas vous avoir et fuyez  en Australie, là ou ils n'iront jamais chercher. Refaite votre vie, et sachez que je vous aime. Alexandre, je t'en prie, prend soin de ton petit frère. Comme tu le sais il a quelques problèmes dans sa petite tête alors surveille le, soit à ses côtés et aide le. Vivez à ma place, je suis heureuse de donner ma vie pour vous. Votre père serait fier de vous.
Je vous aime fort, adieu, Maman.


Les larmes aux yeux. Justin posa lentement la lettre sur le sol. Il regarda son frère avec tristesse.
« J'aimerais te serrer dans mes bras... » Murmura Alexandre.
Le plus jeune s’effondra en pleurs. Il ne pouvait même pas faire un câlin a la seule personne importante qu'il lui restait.
« Je voudrais tout effacer ! » Hurla Justin.
« On ne peut pas, c'est comme ça. »
« Revenir au moins à tout à l'heure ! On aurait pu la sauvée ! »

La mère arrivait dans la rue de sa maison en taxi, pressée de retrouver ses enfants. Son vol s'était très bien passé, mais l'angoisse lui tordait le ventre. Enfin elle pourrait les retrouver. Mais lorsque la voiture s'arrêta, elle découvrit une foule de policiers devant sa maison. Elle sortit et courut vers l'entrée, mais un flic lui interdit le passage. Elle s'énerva, hurla, et se débattit.
« Calmez-vous. »
Mais elle n'avait pas l'intention de se calmer, elle se retourna, faisant mine de partir, puis se détourna vers l'homme et lui envoya un coup de pied dans ses parties génitales. Pendant qu'il était à terre, elle courut jusqu'à sa porte et tenta de l'ouvrir. Soudain, elle recula violemment. La porte était brulante ! Elle regarda par les fenêtres. Son plus jeune fils avait formée une sorte de bouclier de flammes !
Alors, un autre flic attrapa sauvagement la pauvre femme, et lui mit des menottes. Il posa violemment sa tête sur le capot de la voiture.
« Maintenant, vous vous calmez. »
Puis, il la confie à l'un de ses agents et saisit un haut parleur.
« Justin, Alexandre... Nous savons que vous possédez d'étranges pouvoirs. Nous ne vous voulons aucun mal, les enfants. »
En réponse, une vitre de l'étage se brisa. Mais en haut, dans la chambre, Alexandre était assis sur le lit, observant Justin, debout, fermant les yeux et levant les mains. Tout l'énergie du pauvre garçon y passait pour former ce bouclier de flammes, mais combien de temps tiendrait-il ? Le plus vieux s'approcha discrètement de la fenêtre, observa l'une des voitures de police, et soudain, elle s'envola plus loin.
« Alexandre, doucement avec ce pouvoir. Tu pourrais tuer quelqu'un. » Hurlai le flic au haut-parleur.
Là, il vit sa mère et ouvrit la fenêtre, saisit de colère.
« Relâchez ma mère et on arrêtera ! »
Sans contester, le policier saisit ses clés et enleva les menottes de la femme. Relâchée, elle se retourna vers son fils.
« Alexandre, n'arrêtez surtout pas ! Vous ne devez pas vous faire attraper ! »
Soudain, un terrible hurlement déchira le brouhaha. Justin s'écroula sur le parquet de la pièce, à bout de forces. La barrière de feu s'arrêta, et de nombreux flics s'incrustèrent dans la maison.
« Justin ! » Hurla la mère. Son pauvre fils ne pouvait plus se relever.
Les flics grimpèrent l'étage. Alexandre utilisa son pouvoir pour fermer la porte, il tenta de la garder fermer mais trop nombreux, les agents la forcèrent et entèrent. Ils se jetèrent sur Justin qu'ils menottèrent au plus vite, essayant de ne pas se brûler. Le jeune frère hurla au plus grand :
« Sauve toi ! »
Hésitant, le plus grand sortit par la fenêtre et grimpa le long du mur, sur le toit. Ce n'était pas très intelligent, mais ça lui permettait au moins de réfléchir à la situation. Son frère était prisonnier, sa mère... Il la chercha des yeux, elle était plus dehors. Libérée des menottes, elle avait du courir dans la maison.
Finalement, Alexandre fit voler une voiture jusqu'à lui. Il sauta dessus, et  elle retomba sur le sol, le jeune homme étant sur le toit, il ne fut pas blessé. Il descendit sur Terre et envoya valser le véhicule sur les officiers qui chargeaient vers lui. Il allait envoyer bouler une autre voiture, lorsqu'une énorme explosion l'arrêta net. Lui-même fut envoyer plus loin, et il atterrit violemment sur le ventre. Lorsqu'il tourna la tête, il vit la maison en feu. Justin avait surement utiliser le peu de force qui lui restait pour péter son câble.
Soudainement, il repensa à sa mère, présente dans la maison. Il écarta les officiers qui tentèrent de l'attraper, et entra dans l'habitat, hurlant le nom de sa mère et de son frère. Une plainte l'emmena à l'étage. Il entra difficilement dans la chambre et découvrit tous les flics allongés sur le sol, morts, brulés. Justin était allongé sur le sol, ses menottes calcinées. Alexandre l'aida a se relever et le laissa s'appuyer sur son épaule. Tout deux descendirent les escaliers et appelèrent leur mère. Ils la recherchèrent, dans chaque pièce, et la trouvèrent finalement allongée dans la cuisine. Elle tenait un couteau de cuisine qu'elle venait de planter dans le corps d'un officier qui gisait près d'elle. Son visage était grillé, ses mains noires, son corps brulé vif. Mais elle remuait encore. Ses yeux s'ouvrirent lentement, et elle regarda ses fils, droit dans les yeux. Au lieu de leur murmurer des paroles d'amour, elle leur expliqua où ils trouveraient toutes les réponses à leur pauvre vie. Dans une lettre.
« Dans mon bureau, sous un carreau du carrelage... »
Puis, dans un hoquet, elle s'éteint, serrant fort les mains de ses deux enfants, des personnes pour qu'il elle mourrait ce soir. Justin ferma les yeux de sa mère, et avec son grand frère, il marcha lentement jusqu'au bureau de la défunte. Ils soulevèrent l'un des carreaux, comme indiqué, et trouvèrent une enveloppe non abimé par le feu, puisqu'elle se trouvait sous le sol.
« On la lira plus tard, on doit partir! » Le pressa Alexandre.
Ils sortirent finalement de la maison calcinée. Lorsqu'ils entendirent les sirènes d'ambulances et de voitures de police arrivées, le jeune homme saisit la main de son frère dans un petit cri, et tout deux disparurent instantanément.



« Ce qui est fait est fait. On doit accomplir son souhait. »
« Tu crois que son souhait était de crever pour qu'on rate nos vies ? »
Alexandre ne répondit pas. Quel était vraiment son souhait ?
« Qu'est-ce qu'on doit faire ? »
« Tu as lu la lettre... On doit aller en Australie. » Exigea le jeune homme.
« Ah oui et comment ? Tu crois que j'arriverais à me téléporter jusque là-bas ? Je ne sais absolument pas où ça se trouve ! »
« On trouvera une... »
Soudain, des hommes surgirent des fourrées, et entourèrent les deux garçons. Avant même qu'ils n'aient pu réagir, ils leurs lancèrent sur tout leur corps des fléchettes tranquillisantes. La seconde d'après, tout ne devenu que noir absolument, et les deux adolescents s'écroulèrent dans l'herbe, endormis.
Leur vie ne s'arrêtait normalement pas là, mais pour eux, si. Leur liberté, ils l'avaient perdue, ils étaient condamnés à vivre dans l'asile le plus paumé de la Terre, un asile dont personne ne connait l'existence, où des gens comme Alexandre et Justin vivent, sous les yeux attentifs de scientifiques les étudiants. Et que font ces jeunes ? Ils étudient et leurs sont attribués des tâches horribles. Une fois leur terminal passée, personne ne sait où ils vont. L'asile ne les revoit jamais.
Voici l'histoire de deux jeunes vies, dont leur mère fut tuée en vain.  



 
Mais qui es-tu vraiment ?

 
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Prénom ou Pseudonyme : Ecu Nyuh

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Alexandre Wilkerson ~ Mieux vaut parfois ne pas connaître les pensées des gens.
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